Lagorce, heureux chez Skoda

Franck Lagorce était resplendissant samedi, après avoir remporté la deuxième course d’Andorre. Le pilote Skoda est sûr de la force de son équipe et apprécie la cohésion de ses membres.

Olivier Panis, Franck Lagorce, Jacques Villeneuve : voilà une triplette d’anciens pilotes de F1 quarantenaires qui pourraient faire mal. Si les trois hommes n’ont pas le même parcours en sport automobile, ils affichent une unité et une joie de vivre qui les fait avancer dans le même sens. Franck Lagorce, vainqueur de la deuxième course d’Andorre, estime qu’il a remporté une victoire d’équipe le week-end dernier.

« La chance que l’on a chez Skoda, c’est qu’Olivier est là avec moi ; c’est génial de vivre ces moments là ensemble », explique Franck Lagorce, heureux de rouler avec un pilote dont il est proche. Olivier Panis est justement le trait d’union de la triplette Skoda, lui qui a roulé aux côtés de Jacques Villeneuve en F1, chez BAR.

« Jacques est venu ici parce qu’il voulait se lancer un nouveau défi, nous explique le vainqueur du Grand Prix de Monaco 1996. Ca l’excite vraiment, il trouve cette discipline super. Tous les trois, on est des pilotes de F1. On a notre amour propre. Il a voulu se lancer dans la bagarre et aller au bout. En plus, on se marre beaucoup, c’est vraiment sympa.

»Cette bonne humeur, ajouté au travail de l’équipe préparant les Skoda Fabia, abouti à un trio homogène et solidaire. « Notre grande force, c’est la cohésion d’équipe, nous confirme Lagorce. Olivier, Jacques et moi avons eu tous les trois une carrière différente mais il y a un énorme respect et beaucoup d’amitié entre nous. On partage vraiment ces moments là, des moments qui sont rares en sport auto. »

En outre, Franck Lagorce estime que Skoda a les armes pour exploiter cette solidité collective. « C’est une belle équipe ! Elle a un passé magnifique, les autos ont été refaites comme il fallait », avant d’ajouter : « Après Val Thorens, où on a joué de malchance, on s’est remis en question. On a travaillé et ça a payé. On fera tout le temps comme ça. Moi, j’ai déjà pris mes deux jokers à Val Thorens ; maintenant, on ne lâchera rien. »

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