Il y a quelques semaines, je vous parlais de la campagne lancée par Volvo sur le site de micro-blogging Twitter. L’objectif était de s’approprier ce nouveau canal pour diffuser de l’information sur la marque tout en générant de nouvelles discussions autour de la XC60.
Présenté comme la dernière tendance en termes de marketing numérique, il y avait fort à parier que Twitter soit rapidement exploité par d’autres constructeurs. C’est désormais chose faite, puisque les agences Young & Rubicam et Wunderman viennent de lancer une opération du même type, pour Land Rover.
Mais la marque ne s’est pas contentée de créer un profil sur le réseau. Elle a pris les devant en exploitant le système de tags propre à Twitter : le « hashtag » ! Ce nom un peu barbare désigne le fait de précéder l’un des mots d’une discussion par un « # » afin de faciliter sa détection et sa classification par le moteur de recherche du site.
Pour être un peu plus clair, cela fonctionne de la même manière que les tags que nous autres rédacteurs attribuons aux articles que nous publions, et qui sont visibles en haut de ceux-ci (« Insolite », « Vidéo », « Essai »…). Lorsque l’un d’entre vous tape ces termes dans le moteur de recherche de Caradisiac, tous les articles ayant été « taggés » par ces mots apparaissent parmi les premiers résultats proposés et sont classés thématiquement.
Le « hashtag » créé par Land Rover est « #LRNY ». L’objectif pour la marque est donc que tous les utilisateurs qui parlent de Land Rover sur Twitter l’incluent dans leur message, ce qui aura pour conséquence de créer un fil unique de discussion autour de la marque…
Quels résultats espérer ?
Vous avez toujours un peu de mal à cerner le fonctionnement du système, et encore plus à en voir la réelle efficacité… ? Je dois vous avouer que moi aussi. Pour qu’un tel dispositif ait un réel succès, il est en effet indispensable que la pratique du « hashtag », que je me permets d’appeler amoureusement « shtag », soit réellement démocratisée, et que tout le monde prenne l’habitude de les inclure dans ses messages. Alors que Twitter commence à peine à toucher le grand public, il est probable qu’il faille attendre un certain temps avant que la pratique du « shtag » soit utilisée à grande échelle.
Finalement, le seul intérêt d’une telle opération pour la marque, et (surtout ?) pour les agences, sera que lorsque tout le monde « shtaguera » (si ça arrive un jour…), ils pourront dire « On a été les premiers » !
Merci à Anne-Flore pour sa précieuse contribution.
Source : Culture-Buzz
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