Cette fois, on y est. Après les bouchons de rêve à l'approche du circuit, composés principalement de TVR, de Porsche et de Lotus, nous avons enfin pu garer notre carrosse dans un parking, bien sûr très, mais alors très éloigné des paddocks. La première séance des essais qualificatifs a déjà commencé. Malgré la distance, nous entendons déjà les hurlements des moteurs. Certains se reconnaissent entre mille, comme celui des Corvette, des Saleen ou des Panoz, dont le son très guttural nous fait vibrer la poitrine et donne la chair de poule. C'est tout simplement magique.
Quelques minutes après, j'y suis. Caché dans le fond du stand de Saulnier Racing afin de ne pas déranger les allées et venues des mécaniciens, je suis coiffé d'un énorme casque qui, soit, me permet d'entendre toutes les conversations du stand, mais me donne franchement un tête de Mickey et me fait transpirer des oreilles. A part ne pas traîner dans les pattes des hommes en combinaison bleue et blanche et ne pas mettre mes doigts dans mon nez, j'ai aussi la ferme consigne de plier rapidement mes gaules et de sortir du stand sans prendre le temps de refaire mes lacets en cas de « pépin ». Je n'ose pas demander quelle sorte de pépin, mais c'est bien noté.
Joyeux comme un jeune chien, Eddy Clio de son côté est parti dans les gradins armé de son énorme appareil photo.
N'ayez pas peur, les prochains articles seront plus techniques, le temps que je prenne mes marques.
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