C’est l'Association of European Businesses (AEB), qui regroupe les industriels, qui apporte la mauvaise nouvelle. 129.958 véhicules neufs légers et utilitaires ont été vendus le mois dernier, ce qui est synonyme d’une régression de 38,5% par rapport au même mois un an plus tôt. Un effondrement même puisque la baisse du marché était de 28,6% en septembre et de 19,4% en août.
Mais depuis, l’aide gouvernementale qui tentait de maintenir l’achat des voitures neuves à flot s’est arrêtée tandis que la monnaie nationale ne va pas mieux. Le pays souffre et a autre chose à penser que la voiture. Sur les dix premiers mois de l'année, le marché s'affiche en chute de 33,6% à 1,3 million d'unités. Il est loin le temps où il culminait à 3 millions d’unité. Ce n’était, pourtant, qu’en 2012.
Côté constructeurs, c’est le groupe Renault qui paye les pots cassés. Nissan a fondu de 49%, le losange de 35% et Lada, contrôlée par le Français, a reculé de 46%. On n'en est pas à la bouderie faite à l’américain General Motors qui a quitté le navire et qui déplore des pertes allant de 62% pour Chevrolet jusqu’à 88% pour Opel. Mais il n’y a pas de quoi se consoler. Et dire que la Russie devait être le premier marché européen.
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