Caradisiac : Envisagez-vous de courir de nouveau à temps plein dans une des disciplines suivantes : IRL, ALMS ou LMS, Grand-Am ?
S.G. : J’ai un petit faible pour l’ALMS voire les LMS qui sont des championnats de plus en plus disputés. Les voitures y sont superbes, les courses très serrées, et la course du Mans vient couronner les efforts d’une saison qui compte des courses passionnantes comme les 12 heures de Sebring en Floride et le « petit Le Mans » à Road Atlanta en Géorgie.
Caradisiac : Votre saison 2008 décidera-t-elle de votre orientation pour 2009 ?
S.G. : Priorité au programme 2008 d’abord. Le fait de boucler le triplé en 2008 et d’avoir de bons résultats pourraient ensuite ouvrir la porte à une saison 2009 intéressante.
Caradisiac : Quel regard portez-vous sur votre carrière ?
S.G. : Je suis très heureux et fier de ma carrière de pilote. Je suis passé par les volants et les formules de promotion. J’ai de très bons souvenirs de mes trois années de F3. Mon arrivée aux USA et mes six années en IRL aux USA avec sept participations à l’Indy500 sont des moments inoubliables dans une carrière de pilote. Mon seul regret est de n’avoir pas eu la chance de piloter en F1 surtout lorsque j’ai côtoyé lors de ma première participation à Indy quatre anciens champions du monde. Quel plaisir de piloter au milieu des Mario Andretti, Emerson Fittipaldi, Nigel Mansell, et de mon idole de jeunesse Nelson Piquet !
Caradisiac : Si vous deviez à nouveau choisir de vous expatrier aux Etats-Unis, répéteriez-vous ce choix ? Si oui, pour quelles raisons ?
S.G. : Mon arrivée aux USA n’était pas programmée. Un coup de fil pendant l’hiver 1993 de mon team manager Emmanuel Lupé a changé ma carrière de pilote. Je suis en quelques semaines passé de statut de pilote de F3 en France à celle du meilleur débutant qualifié pour l’Indy500 (« fastest rookie qualifier » comme disent les américains). En quinze ans de carrière aux USA, je n’ai jamais regretté ce choix de partir exercer mon métier aux USA. Si cela était à refaire, cela serait la même décision.
Les première et troisième parties de l'interview se trouvent respectivement ici et là.
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