Si le nombre d’équipes a augmenté, les places en F1 semblent devenir de plus en plus difficiles à atteindre. L’internationalisation de la discipline et l’arrivée de pilotes payant jouent pour beaucoup.
La situation de Nico Hülkenberg aura eu le mérite de soulever le débat. Si l’Allemand avait impressionné en réalisant la pole position du GP du Brésil, Williams a tout de même remercié son pilote pour libérer un volant et trouver un remplaçant avec des soutiens financiers. Elle engagera probablement Pastor Maldonado qui est soutenu par une grande compagne pétrolière vénézuélienne.
Le contexte économique joue pour beaucoup. Les équipes et la FIA cherchent à réduire les coûts exorbitants mais le problème persiste encore. Les écuries en difficultés financières recherchent avant tout des pilotes payants, même si ces prétendants ne sont pas les plus performants.
S’ils peuvent se le permettre, les teams recherchent alors un compromis. Sauber, par exemple, a choisi de miser sur Sergio Perez, le vice-champion du GP2, qui arrivera en tant que Rookie en F1 avec le soutien financier de Telmex, un grand opérateur de téléphonie américain.
Cette nouvelle direction prise par certaines équipes a ainsi une grande influence sur les pilotes. « Il y a aujourd’hui plus de cockpits que par le passé », a fait remarquer Christian Klien dans Vorarlberg Online. « Mais le marché des pilotes a été investi par beaucoup plus de pays : la Russie, l’Inde, l’Asie du Sud et probablement la Corée et la Chine désormais. »
Ce contexte économique se conjugue avec le contexte géographique. La F1, ou plus précisément son argentier Bernie Ecclestone, recherche des nouveaux secteurs d’investissement en se tournant vers des marchés porteurs comme l’Asie. Abu Dhabi, Bahreïn, Yeongam, Singapour… La liste est longue et la F1 accueillera bientôt un nouveau GP en Russie et en Inde.
Si la F1 quitte peu à peu l’Europe, l’Autrichien confirme que la situation se complique pour les pilotes issus du Vieux Continent. « Ça devient vraiment difficile lorsque vous êtes Européen. La F1 s’est internationalisée très rapidement. Auparavant, vous aviez de bonnes chances lorsque vous étiez un Britannique, un Italien ou un Français. »
La F1 se met au goût du jour en se mondialisant. C’est à l’Europe de trouver les solutions pour garder une place dans la discipline, en se servant de son expérience sportive pour mettre en place des programmes tels que le Red Bull Junior Team.
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