Retrouvez à l’issue du Grand Prix de Turquie les tops et les flops du week-end. Quels sont les pilotes et les écuries qui ont marqué le Grand Prix et quels sont ceux qui n'ont pas été au niveau attendu ?
Les Tops
McLaren
Le team de Woking est à féliciter pour plusieurs raisons. D’une, McLaren a prouvé sa nette amélioration à l’occasion du Grand Prix de Turquie. En termes de performance pure, la MP4-25 est en train de rattraper la RB6 de Red Bull Racing. En qualifications, Lewis Hamilton a même réussi à inquiéter Mark Webber pendant quelques secondes. En course, ce même Hamilton a tenu la cadence imprimée par Webber, avant de profiter de l’accident Webber-Vettel pour s’imposer. A l'approche de l'arrivée, Lewis Hamilton et Jenson Button ont su se défier l’un l’autre sans partir à la faute, au contraire de leurs rivaux. Un doublé et un excellent week-end pour McLaren, qui a gagné autant de courses (3) que Red Bull cette saison, et qui passe en tête du classement des Constructeurs.
Michael Schumacher
Après un début de saison difficile, Michael Schumacher aperçoit le bout du tunnel. Le septuple Champion du Monde parvient à devancer régulièrement Nico Rosberg et, pour la deuxième fois de la saison, il termine quatrième. Si, à Istanbul, il a rapidement perdu du terrain sur les quatre voitures de tête (Webber, Hamilton, Vettel, Button), Schumi a tout de même devancé le reste du peloton, réalisant une course solide. Sa monoplace ne lui permettra peut-être pas de s’imposer lors des prochaines courses mais il est désormais capable de tenir tête à ses concurrents, ayant assimilé les normes d’une F1 qu’il a redécouvert il y a quatre mois.
Vitaly Petrov
Le Russe termine quinzième mais a fait une très belle course. Pour la première fois de sa carrière, il est parvenu, samedi, à se hisser en Q3, troisième phase de la séance de qualifications. Il a permis à Renault de compter ses deux voitures dans le Top 10 des qualifs pour la première fois depuis bien longtemps (Silverstone 2008, 32 Grands Prix consécutifs). En course, il a longtemps de tenu tête à Fernando Alonso, avant d’être accroché par l’Espagnol à quelques tours de l’arrivée. Passé en pneus tendres après l’arrêt au stand consécutif à l’accrochage, il a signé le meilleur tour en course. Une consolation.
Sauber
L’écurie helvétique entrevoit la lumière. Après un début de saison très compliqué, le team d’Hinwil a ramené ses deux voitures à l’arrivée, en Turquie. Mieux, le team de Peter Sauber a inscrit son premier point de la saison grâce à la dixième place de Kamui Kobayashi, qui est parvenu à se hisser dans le Top 10 des qualifications pour la troisième fois de la saison. Pedro de la Rosa termine onzième dans le sillage de son coéquipier. Encourageant.
Les Flops
Red Bull Racing
Le team de Milton Keynes repart d’Istanbul en faisant profil bas. Cette saison, Red Bull Racing a déjà manqué de telles occasions mais davantage en raison de problèmes de fiabilité (Bahreïn, Australie, Espagne). Cette fois-ci, le team vice-Champion du Monde a laissé échapper un doublé qui lui tendait les bras, en ne parvenant pas à « contrôler » ses pilotes. Suite à une mauvaise gestion des consignes, Mark Webber a ralenti pour économiser du carburant, Sebastian Vettel l’a rejoint, a voulu le dépasser et l’a accroché. Si les deux hommes sont un peu fautifs, c’est surtout Red Bull qui peut s’en vouloir de ne pas avoir « tenu » ses pilotes. Une chose est sûre, Christian Horner ne voudra plus que cela se reproduise et, la prochaine fois, devra davantage se faire entendre par deux pilotes qui doivent rouler pour le bien de leur team.
Ferrari
En début de saison, beaucoup d’observateurs voyaient Ferrari au sommet. D’équipe favorite, la Scuderia est passée challenger de Red Bull, puis aujourd’hui troisième voire quatrième équipe du plateau. Course après course, Ferrari semble glisser dans la hiérarchie. Samedi, en qualifications, Fernando Alonso n’a même pas réussi à se hisser en Q3. En course, les F10 se sont contentées de suivre le rythme imprimé par Mercedes et Renault. Stefano Domenicali n'est vraiment pas content, sachant que la F10 présente des manques dans le secteur aéro.
Lotus Racing
Après un début de saison prometteur, Lotus Racing a vécu un Grand Prix de Turquie plus frustrant. Le team de Tony Fernandes n’a ramené aucune de ses voitures à l’arrivée, les deux T127 ayant souffert de problèmes d’hydraulique.
En partenariat avec
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération