Patrick Garcia vous en a parlé, Chevrolet sera bientôt supprimé d'Europe, une décision prise par General Motors pour laisser de la place à Opel qui occupe à peu près le même segment que son cousin américain. Une décision somme toute logique donc du point de vue d'un patron qui a en charge la gestion d'un groupe avec deux marques jumelles sur le même territoire, mais la pilule est tout de même difficile à avaler pour les concessionnaires Chevrolet qui vont devoir faire face à un avenir incertain.
Les propos relayés par Autoactu.com nous montrent en effet le degré d'inquiétude qui règne chez les salariés de Chevrolet en France : « A l’exception de l’erreur stratégique des jumeaux Traxx et Mokka, il n’y avait pas de cannibalisme entre les deux marques. Chevrolet, avec ses prix agressifs, cannibalisait des ventes VO mais pas Opel qui ne l’a pas attendu pour être déconnecté du marché, avec des prix souvent supérieurs à ses concurrents. Ce qui est sûr, c’est que nous n’allons pas regagner avec Opel ce que nous allons perdre avec Chevrolet », commente ainsi un dirigeant de concessions Chevrolet.
La volonté de supprimer Chevrolet est finalement surprenante pour deux raisons. La première est que Chevrolet était en constante progression sur le marché européen et que les concessions étaient largement rentables (bien plus que des concessions d'autres marques généralistes). La seconde est plus d'ordre opérationnelle : General Motors a longtemps voulu percer sur le marché européen, et alors qu'il semblait y parvenir enfin, il décide de retirer son point d'entrée en Europe pour laisser de la place à une marque qui peine à se faire une véritable image de marque et à se démarquer des autres constructeurs généralistes. Et le pire, c'est que la suppression de Chevrolet devrait coûter près d'un milliard d'euros à General Motors.
Source : autoactu
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