Depuis la fameuse Quattro de rallye, Audi a bâti une grande partie de sa réputation sur ses autos à transmission intégrale. Mais depuis l'époque du système Torsen mécanique à répartition fixe 50/50, les systèmes ont énormément évolué et aujourd'hui, dans la gamme Audi, le terme Quattro ne désigne pas un seul système mais trois systèmes différents.
Le système Haldex à embrayage multidisque permet d'adapter la traction intégrale à des moteurs positionnés transversalement, il transmet en cas de patinage des roues avant jusqu'à 50% de la puissance à l'arrière. Le comportement reste donc celui d'une traction.
Sur le système à différentiel central autobloquant le plus répandu, la puissance est répartie dès le départ avec une prépondérance à l'arrière (40/60 et jusqu'à 85% à l'arrière) et offre une gestion de la motricité optimale dans toutes les phases de conduite. Le comportement qui peut privilégier la propulsion permet un comportement plus alerte et plus dynamique.
Le dernier système réservé à la R8 (et aux Lamborghini) à moteur central arrière est à viscocoupleur. L'essieu arrière reçoit 85% de la puissance mais en cas de perte d'adhérence, la répartition peut alors envoyer une partie de cette puissance vers l'avant.
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