En France, le CO2 est la bête noire du bonus dit écologique, qu'on ne trouve qu'en très petite quantité dans les émissions sombres des véhicules fonctionnant au diesel. Tant pis donc pour le Nox, huit fois moins important en moyenne dans les émissions des essences mais générant troubles respiratoires, maux de tête et participant à la formation de smog, d'ozone de surface et de pluies acides, et pour les particules, spécificité du diesel pénétrant dans les poumons et associée à de nombreuses maladies respiratoires et cardiovasculaires, ainsi qu’à l’asthme.
Le résultat n'est donc pas étonnant : en janvier 2011, la part des véhicules diesel représente 70,7% des immatriculations de véhicules neufs, un de ses plus hauts niveaux jamais constatés, en hausse d'un point par rapport à 2010.
Les hybrides et les électriques restent au même niveau que l'an dernier
Loin derrière, les véhicules essence arrivent en second avec 26,3%, en recul d'un pour cent par rapport à l'année précédente. Ne bénéficiant désormais plus de la prime de 2000€ qui lui était réservée jusque là, le GPL s'offre un dernier baroud d'honneur jusqu'en mars, date des dernières immatriculations des véhicules commandés en 2010, avec 2,3% du marché, soit une hausse de 18,6%. Le groupe Renault assure la majorité du segment avec la Dacia Sandero et la Renault Clio, respectivement 37,5 et 31,4% du marché.
Douche froide pour les hybrides et les électriques qui restent au même niveau que l'an dernier avec 0,5% du marché, où Toyota assure 87% des ventes, dont la moitié rien qu'avec l'Auris. Le mois de janvier aura aussi vu l'immatriculation des premières voitures électriques de PSA, avec 54 Peugeot iOn et 30 Citroën C-Zéro.
Source : AutoActu.com
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