Symbole de ce gigantisme ? Ici quasiment chaque constructeur dispose de son propre hall. Celui de Mercedes avec son toit cathédrale, ses trois étages et sa centaine de véhicule exposés. Ou encore Audi qui s’illustre chaque année par son architecture spectaculaire. Cette fois-ci les visiteurs traverseront un couloir de LED, un mur de glace à -21°C pour finir sur une fenêtre holographique. En moyenne c’est un parcours de 15 km à pied qui vous attend si vous voulez arpenter de fond en comble les 9 pavillons et les 210 premières mondiales.

Les Français et notamment Renault ont choisi ce salon pour présenter leurs nouveautés. La Mégane suscite l’intérêt mais face à la toute puissance allemande il sera difficile de séduire le public. Un salon c’est aussi une vitrine technologique. Les marques y présentent les prochains équipements qui seront implantés dans la voiture de demain. De plus spectaculaire au plus insolite comme ici une voiture autonome équipée des panneaux de carrosserie pilotés. Ici ce tabouret ergonomique équipé d’une gestion de l’équilibre. Ou là un concept capable d’atteindre les 400 km/h. Malgré ce climat de crise économique les voitures d’exception suscitent toujours autant l’intérêt des visiteurs qui viennent rêver devant les stands Ferrari, Maserati ou Rolls. À défaut de pouvoir se payer ils repartent avec un petit souvenir.

Pour couvrir cet événement d’envergure internationale près de 12 000 journalistes de 98 nationalités ont fait le déplacement. Sites Internet, magazines et TV sont à pied d’œuvre pour vous éclairer sur les modèles que vous verrez rouler demain dans la rue. De l’autre côté de la barrière c’est une véritable guérilla marketing que se livrent  les constructeurs pour attirer l’attention des médias. Sponsoring, écurie de course, cocktails XXL ou encore hôtesses sexy. Tous les moyens sont bons pour faire parler de soi. Ici le Land Rover surfe sur le prochain James bond qui sortira en salle au mois de novembre. La marque a fourni une douzaine de voitures qui ont servi aux cascades. Dehors, les équipementiers et les fournisseurs tentent d’appâter les visiteurs avec des animations ou des jeux gratuits.