Les enquêtes de la NHTSA se sont multipliées ces derniers mois sur des modèles du groupe General Motors qui, sous la pression de l'enquête sur les barillets défaillants ayant occasionné plusieurs dizaines de décès, se doit désormais de lancer des rappels massifs dès que le plus petit souci est repéré. Par conséquent, General Motors a été contraint ces derniers mois de faire revenir en concession jusqu'à 7 millions de véhicules, des opérations qui ne sont pas sans conséquence sur les résultats financiers du géant automobile.


Obligé de provisionner 1,3 milliard de dollars pour financer ces rappels et engager dans la restructuration de sa branche européenne qui lui coûte encore 300 millions de $ sur ce premier trimestre, General Motors se retrouve avec un profit trimestriel en chute libre (- 86 %) de l'ordre de seulement 125 millions de $. C'est le pire résultat enregistré depuis la crise de 2009 lorsque le constructeur affichait des pertes de 4,4 milliards de dollars.

Par chance, les ventes ont progressé de 2,3 % à 2,42 millions d'unités depuis le début d'année, ce qui permet d'absorber cette provision sans entrer dans le rouge.