Hervé Mariton, député UMP, a rendu son rapport sur les transports routiers annexé au budget 2012 et contient une bonne nouvelle, tout du moins pour les caisses de l’État : le produit des amendes radar devait s'élever en 2011 a 435 millions d'euros, il serait finalement de 520 millions d'euros, soit 20% de plus. Comment expliquer une telle différence ?
Une tendance liée à l'effet de surprise
« Si la diminution de la vitesse moyenne (de plus de 90 km/h en moyenne en 2000 à 79 km/h cette année) est une évolution qui s'inscrit dans la durée et fait diminuer le produit des amendes radars, l'installation des radars aux feux rouges explique en grande partie cet écart » a expliqué Hervé Mariton, comme l'a rapporté Les Échos. Ces 85 millions d'euros supplémentaires proviennent en effet de la bonne performance de ces nouveaux dispositifs : alors qu'ils étaient 120 fin 2009, ils sont maintenant 680 répartis sur le territoire, à raison de 135 euros d'amende et accompagné éventuellement d'un retrait de quatre points.
Mais le filon devrait se tarir dès 2012 : c'est une tendance liée à l'effet de surprise qui avait déjà été constatée lors des premiers installations de radars de vitesse en 2004 mais qui se stabilise ensuite rapidement, et le parc des radars de feu rouge ne sera renforcé que par 40 unités supplémentaires l'année prochaine. L'ensemble devrait cependant à nouveau rapporter 520 millions d'euros l'an prochain selon les prévisions.
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