Les syndicats des employés du transport routier ont renouvelé leurs opérations de blocages filtrants de certains sites cette nuit afin de relancer le processus de négociations stoppé après l'échec des rencontres du mois dernier. Les grilles de salaires du secteur sont bloquées depuis 2012 et les syndicats demandent une augmentation de l'ordre de 5% que les patrons refusent, acceptant seulement de revaloriser les plus bas coefficients de 9,43 à 9,62 euros de l'heure (1 centime d'euro de plus que le smic) et jusqu'à 9,89 euros pour le plus haut. A ce jour, seule l'OTRE (PME) accepte de revenir à la table des négociations, FNTR, TLF et Unostra restent sourdes aux demandes. 330 000 salariés sont concernés par cette grille de salaires.


Notez que la loi Macron qui doit être votée demain a introduit un volet similaire à celui en vigueur en Allemagne, imposant aux entreprises faisant travailler des routiers étrangers en France de les payer non pas au salaire de leur pays mais à celui de la France.