Plus moderne, la Sandero grâce à son restylage profond opéré l’an dernier devient également plus élégante. À l’intérieur également il y a du changement avec une planche de bord qui monte en qualité et qui peut adopter, en option à 339 €, un large écran 3D avec GPS intégré. Le catalogue d'options est d'ailleurs plus fourni avec pour 150 € un limiteur-régulateur de vitesse, pour 600 € la sellerie cuir. Cela donne à la petite auto des allures de haut de gamme, et cela même, si elle reste toujours aussi basique avec ses plastiques durs, son assise de banquette trop mince, sa moquette fine, son insonorisation imparfaite… Cela dit avec un tarif très limité, la Sandero affiche un rapport prix/prestations hors du commun. Elle est en effet confortable, avec des suspensions à large débattement, une prise de roulis maîtrisée… Cinq personnes trouveront facilement leur aise à l’intérieur d’un habitacle spacieux. Quant aux bagages, pas de souci pour les installer dans un coffre de belles dimensions.
Polyvalente, la petite Sandero se déplace sans souci en ville où sa maniabilité fait merveille. Sur la route, le poids réduit de l’ensemble permet d’obtenir des performances élevées même avec les moteurs les moins puissants. Si l’on n’est pas un inconditionnel du diesel, le bloc essence 0.9 TCe de 90 ch fera très bien l’affaire. Pour le Diesel, les 1.5 dCi de 75 ou 90 ch sont parfaits pour envisager de longs parcours. Les deux blocs de 90 ch (essence et Diesel) sont les seuls disponibles avec la version baroudeuse Stepway. Une petite auto bardée de protections plastiques pour aller se promener en sous-bois.
En entrée de gamme, si la Sandero se montre correctement équipée, ce sont avec les versions haut de gamme qu’elle est plus à même de satisfaire son propriétaire.
Ses points forts
Le tarif imbattable
Le rapport prix/équipement
Le confort des suspensions
L’offre de motorisation adaptée
Le volume de chargement
L’habitabilité
Le style modernisé
La garantie trois ans ou 100 000 km
Le système multimédia pas trop cher
La facilité de revente
L’ESP de série
Ses faiblesses
L’image de marque low cost
La présentation basique
Les plastiques durs omniprésents
La moquette fine qui se peluche facilement
Le volume sonore élevé (insonorisation déficiente)
La direction peu précise (mauvais feeling)
La roue de secours en option
Les suspensions trop souples. Perturbant dans les courbes à haute vitesse
La Dacia Sandero en huit points
Citadine cinq portes, cinq places
Existe en version Stepway (baroudeuse)
Dimensions L x l x h (en mètres) : 4,06 x 1,73 x 1,52
Moteurs essence : de 1.2 12V de 75 ch, 1.2 12V GPl de 72 ch, 0.9 TCe de 90 ch
Moteurs Diesel : 1.5 dCi de 75 et 90 ch
Volume de coffre : de300 à 1200 litres
Garantie 3 ans ou 100 000 km
Tarifs : à partir de 7 900 € (Diesel : 9 900 €)
La Dacia Sandero face à la Renault Clio
Maintenant un petit comparatif entre deux stars des citadines. D’un côté la plus vendue de la catégorie, la Renault Clio. De l’autre, la low cost Dacia Sandero qui se taille aussi un beau succès dans le secteur. Sont-elles si différentes ? Pas si sûr…
Reine des citadines (par ses chiffres de ventes), la Renault Clio est aussi une vraie polyvalente. Le nouveau style Renault qu’elle affiche renforce son attractivité. Même si elles boxent dans la même catégorie, les deux autos n’ont pas le même caractère et les mêmes ambitions. Alors que la Clio se veut auto branchée avec son offre de personnalisation importante et son intérieur coloré, la Dacia est plus basique. Cela n’empêche pas la Roumaine d’être à la page en matière de multimédia avec un écran tactile en option (le même que celui qui équipe le Lodgy).
Comparatif |
Dacia Sandero |
Renault Clio 4 |
Victoire |
Esthétique |
Moderne sans excès |
Originale et sexy |
Clio 4 |
Présentation |
Basique, plastiques durs omniprésents |
De l’originalité, de la couleur et une offre de personnalisation importante, mais certains détails de finition déçoivent et il y a toujours des plastiques durs… |
Clio 4 |
Moteurs et transmissions |
Moteurs éprouvés assez puissants compte tenu du poids de l’ensemble |
Motorisations modernes et puissantes, boîte double embrayage EDC, Stop & Start sur certaines motorisations |
Clio 4 |
Equipements |
Complet à partir du deuxième niveau de finition avec radio à commandes au volant, Bluetooth, vitres électriques, fermeture par télécommande… |
Une offre d’équipement très importante, dont la carte de démarrage, climatisation bizone, phares et essuie-glaces auto, indisponibles sur la Dacia |
Clio 4 |
Comportement routier |
Sûr, mais direction peu précise et suspensions trop souples |
Sécurisant et dynamique |
Clio 4 |
Confort |
Très bon, mais avec un volume sonore un peu trop élevé |
Excellent |
Clio 4 |
Habitabilité |
On se sent à l’aise à l’arrière |
Espace pour les jambes réduit, garde au toit plus limitée. |
Sandero |
Volume de chargement |
320 litres, pas de plancher plat banquette rabattue |
300 litres, pas de plancher plat banquette rabattue, ouverture plus torturée |
Sandero |
Prix |
Une championne sur ce plan |
Élevé et les options ne sont pas données |
Sandero |
Victoire |
- |
- |
Clio 4 |
Bilan
Depuis qu’elle a été modernisée, la Dacia Sandero devient plus désirable, si l’aspect basique de son intérieur peut rebuter, son prix toujours attractif est toujours aussi séduisant. On choisira la Sandero pour ce qu’elle est, polyvalente, confortable (exceptée l’insonorisation un peu faiblarde), performante, peu chère. Si l’on a besoin d’une auto sexy, au confort de roulement et tenue de route exceptionnels, avec des moteurs puissants, et que son budget n’est pas limité, la Clio reste toujours un bon choix.
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