D'après Chantal Jouanno, ces zones existent dans une dizaine de pays européens et les résultats enregistrés sont significatifs : le taux de particules y est en baisse de 30%. Selon certaines études, la qualité de l'air est à l'origine de 42,000 morts prématurées et de la hausse sensible des cas d'allergies et d'asthme. Si le transport ne sont responsables que de 14% des émissions polluantes, en ville, ce taux peut atteindre 70%. Pour l'instant, l'objectif est de sensibiliser les collectivités et de les convaincre d'étudier la faisabilité de ce système. L'Ademe a quant à elle ciblé les collectivités de plus de 100.000 habitants où des pics importants de pollution sont enregistrés puis, si elles sont candidates, leur apportera une aide concrète pour concevoir les zones, installer les contrôles d'accès et de suveillance et évaluer les conséquences sur le commerce et le stationnement.

De telles zones rejetteraient quasi-totalement des parties concernées, les camions, les vieilles autos, en fait toutes celles n'ayant pas eu droit à la pastille verte mise en service en 1998 et qui devrait donc faire son retour. Reste à en connaître les critères exacts mais difficile d'imaginer sélectionner les véhicules sur leurs vraies émissions de particules, toutes les particules. On risque donc une nouvelle fois de ne prendre en compte que les rejets CO2 qui, on le sait, sont loin d'être les plus dangereux.

via Le Parisien