La question est l'objet d'un article du New York Times qui s'il ne donne pas de réponses véritables, laisse la question en suspens. Le problème proviendrait du champ magnétique créé par le flux électrique du moteur qui pourrait s'avérer dangereux lors d'une exposition prolongée.
Et un conducteur passe beaucoup de temps dans sa voiture.
Aux USA, plusieurs propriétaires d'hybrides ont fait tester leur véhicule et quelques uns se sont alarmés des taux relevés. Bien sûr, aucun test d'homologation ne mesure ce genre de phénomène. Comme pour les téléphones, personne ne peut dire à partir de quel niveau d'exposition le risque pour la santé est avéré mais les principaux acteurs du marché que sont Honda et Toyota assurent que leurs autos ne présentent aucun danger sur ce plan et que leur taux de radiations est identique à celui de modèles thermiques classiques.
Bref, selon les scientifiques travaillant sur le sujet, si il n'y a actuellement aucune raison de s'alarmer, il n'y a également aucune raison pour que l'on ignore un phénomène qui pourrait avoir une conséquence sur la santé. Il faut donc poursuivre les recherches pour améliorer les connaissances.
Aux USA, la polémique s'attarde sur les mesures réalisées par les propriétaires eux même, avec des appareils vendus dans le commerce. Propriétaires qui parfois n'hésitent pas à dire que leur voiture les rend malade. C'est un peu la bagarre avec les constructeurs qui affirment qu'il n'existe pas vraiment de taux standard (aux USA) à respecter et que la procédure de mesure doit respecter certaines règles.
La Toyota Prius, testée par un gestionnaire de flotte automobile a montré des chiffres élevés pour le passager arrière du côté droit et le conducteur. Toyota rétorque que sa voiture est très en dessous des niveaux imposés en Europe. Nous avons donc affaire à un dialogue de sourd pour l'instant.
Il n'y a pas que les discours qui divergent car le problème est vraiment de statuer sur un niveau de danger. Et ce niveau n'est pas tant dans la quantité mais dans la durée d'exposition. Et là, difficile d'établir une norme.
Au final, le problème est posé et il faudrait maintenant que des organismes sérieux s'attachent à démontrer la réalité (ou pas) du risque avant que les hybrides se soient répandues au point de ne plus pouvoir revenir en arrière.
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