Les divergences entre le Groupe Lotus et l’écurie de Tony Fernandes s’expliqueraient par des raisons financières. Le propriétaire de Lotus Racing aurait été trop gourmand.
La guerre entre le Groupe Lotus et Tony Fernandes semblait prendre de trop grandes proportions face à un simple nom accolé sur l’aileron d’une monoplace. Il était en effet difficile de comprendre les raisons pour lesquelles Danny Bahar, le PDG de Lotus Cars, ne souhaitait pas laisser l’écurie de F1 malaisienne reprendre la marque du constructeur, alors qu’une telle affiche aurait assuré à la société une visibilité à moindre coût.
Danny Bahar avait alors pris la parole pour expliquer que le « Team Lotus » ne devait appartenir qu’au passé et à l’histoire de la marque anglaise, ou encore pour mettre en avant les performances en retrait de la nouvelle écurie (qui était tout de même la plus performante des nouveaux teams de la saison 2010).
Le PDG de Lotus Cars a finalement fini par avouer que ce sont pour des raisons financières que la société a préféré se tourner vers Genii Capital. « Nous avons essayé (de signer un accord avec Tony Fernandes), mais ses propositions étaient tellement ridicules, que nous n’avons pas poursuivi la conversation », a révélé Danny Bahar sur jamesallenonf1.com. « Le contrat (signé avec Genii) ne revenait qu’à un tiers du coût initial. »
Cependant, Tony Fernandes a nié les faits. Mais la thèse du PDG semble tenir la route, compte tenu du retournement effectué par le Groupe Lotus. Dans tous les cas, l’homme d’affaires malaisien n’a plus de sponsor titre. Son écurie serait susceptible de s’appeler 1Malaysia Racing et il a déjà annoncé que ses monoplaces de la saison 2011 ne reprendraient pas les célèbres couleurs noir et or, Lotus Renault GP lui ayant damé le pion.
En partenariat avec
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération