La "Stirling Moss" dévoilée hier est un bel objet. Elle sera rare (75 exemplaires), exagérément chère (750.000€ et bien plus encore si le vrai Stirling Moss vous la griffe) mais je pense que le quidam chanceux qui en verra une au détour d'une rue s'en rappellera. Visuellement et auditivement.
L'auto sera bien produite une fois la SLR classique arrivée au terme de sa vie, soit en mai 2009. De juin à décembre 2009, les 75 exemplaires seront fabriqués à Woking et ne seront proposées qu'aux initiés ayant déjà cédé aux charmes d'une SLR.
La Stirling joue encore plus que ses cousines de l'appui généré par le flux aérodynamique passant sous l'auto grâce à un diffuseur beaucoup plus large. Toujours comme ses cousines, la Stirling conserve les "aérofreins" qui peuvent être sortis manuellement (par un bouton en fait) pour améliorer encore l'appui lorsque vous chassez le chrono sur circuit.
2 couvre-tonneaux logés dans le coffre permettent de fermer le véhicule lorsque vous irez acheter vos clopes au tabac du coin.
Le V8 compressé 5.4l de 650 ch pilonne toujours sous le capot avant et vous pourrez percevoir à l'oreille chaque rotation de piston. Avec un 0 à 100 km/h en moins de 3.5s et une v-max de 350 km/h, l'absence de pare-brise devrait vous inciter à porter le cache-nez, les lunettes et le protège-oreille ... voire le casque intégral mais je vous rassure, même harnaché de la sorte, vous entendrez encore les rotations de pistons.
La Stirling Moss est un triple hommage. Hommage à la SLR qui s'en va, hommage au grand Stirling Moss et hommage à sa SLR de 1955 qui détient encore (et pour l'éternité je suppose) le record des Mille Miglia.
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