Preuve que cette Celica privilégie la souplesse aux performances brutes, son quatre cylindres 2.2. Ce berlingot efficace mais peu démonstratif héritera donc d’une admission directe K&N et d’une ligne inox complète qui viennent sensiblement modifier ses gênes. Visible de loin avec un tuning d’une grande classe, le coupé sait aussi se faire remarquer dans le noir. La sonorité rauque qui émane de ses entrailles complète efficacement la panoplie de guerre arborée par cette transformation australienne. En terme d’esthétique et de sécurité, Graig n’a pas fait dans la demi-mesure.
Ramenée à sa plus simple expression, la garde au sol a perdu 60 mm à l’avant et 70 mm à l’arrière par des ressorts Kings qui s’y entendent pour transformer définitivement une Celica en kart. Au vu de ces prestations, on se demande encore comment des jantes Lexani Crystal de 20 pouces ont pu rentrer sous les arches. Une prouesse que Graig conserve jalousement mais qui garantit à sa Toyota des avantages indéniables sur la concurrence. Non contente d’afficher une beauté troublante, la Celica affiche des passages en courbe canon et une tenue de route enviable.
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