Mercedes Classe A
Dates clés
- Commercialisation : octobre 1997 à septembre 2004 - Retouches de carrosserie (à l'avant) : avril 2001 - Version longue ("Family") : avril 2001
En bref
Bien qu'elle ne soit plus fabriquée depuis plusieurs années, cette micro-Mercedes reste très appréciée sur le marché de l'occasion. Et donc assez chère compte tenu de son âge. Elle bénéficie de toute l'image de sérieux et de fiabilité attachée à la marque. Ce que ne justifient pas tous les modèles, les ennuis ayant été nombreux – et parfois sérieux – en première partie de carrière. Au fil des temps, sa qualité générale s'est cependant améliorée. Amélioration également du confort au fil des ans, car les premières versions sorties imposaient vraiment une dureté de suspension peu commune…
Caradisiac a aimé
- La présentation chic
- La tenue de route
- Les équipements de sécurité
- Le volume de coffre
Caradisiac n'a pas aimé
- L'inconfort
- Le niveau sonore trop élevé
- Le manque d'équipement si on ne recourt pas aux options
- L'habitabilité arrière
Nos versions préférées
- 160 AVANTGARDE
- 170 CDI ELEGANCE
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Son petit look sympa : silhouette fine, face avant sans agressivité, courbure originale de la surface vitrée latérale, son aspect reste plaisant et n'a pas vieilli. En tout cas, l'ancienne Classe A ne fait pas démodée aux yeux des acheteurs.
- Le côté chic : indéniablement, cette voiture plus courte (dans sa version d'origine) qu'une Citroën Saxo ou une Peugeot 106 affiche un certain standing. L'intérieur, sans être soigné autant que celui d'une grande Mercedes, est agréablement présenté.
- La présentation intérieure : style original retenu pour la planche de bord ((plus fluide et plus typé que celui de sa descendante du même nom), sièges plutôt jolis, revêtements de sellerie soignés.
- La compacité : 3,57 m de long, puis 3,61 m à partir d'avril 2001, l'engin est facile à garer. Même la version "longue", avec seulement 17 cm de plus, conserve une compacité bien venue en ville.
- La dotation en équipement de sécurité : elle est très complète, et vraiment sans faille pour un modèle de ca gabarit. Antiblocage ABS, système de contrôle de trajectoire ESP et batterie d'airbags en série sur tous les modèles.
- La tenue de route : équilibrée, tout au moins sur les chaussées régulières.
- Le freinage : assez performant.
- La possibilité d'obtenir une boîte de vitesses automatique sur toutes les versions : c'est une tradition Mercedes, et constitue une exclusivité à ce niveau de gamme.
Ce qui peut faire hésiter
- L'inconfort de sa suspension : la raideur est étonnante. D'où des réactions très sèches sur les moindres inégalités de la chaussée, voire sautillantes sur mauvaises routes. Les sièges fermes n’améliorent pas les choses. Et les voitures dotées de pneus à taille très basse sont encore pus pénalisées. Les suspensions sont un peu assouplies en cours de carrière, d'abord au printemps 1999 puis à partir d’avril 2001. A cette date, sans devenir moelleuse, la Classe A n'est plus une caricature d'inconfort.
- L’ambiance sonore : étonnamment peu travaillée pour un modèle de la marque. Les sonorités des moteurs sont assez disgracieuses (en essence comme en diesel). Un soin plus important a été apporté à l'insonorisation en avril 2001. Les bruits de roulement ne sont pas bien filtrés.
- La sensibilité au vent latéral : cette voiture assez légère, plutôt haute et étroite se montre sensible aux coups de vents transversaux, qui génèrent de petits écarts de tenue de cap, à corriger au volant. Sans gravité, mais gênant.
- L'équipement : vous tomberez sûrement sur des exemplaires plus ou moins enrichis d'options. Sinon, la dotation de base fait l'impasse sur des tas d'éléments, pourtant attendus étant donné le standing du modèle.
- L’espace à l’arrière : sur les versions à carrosserie courte (les seules proposées jusqu’en avril 2001), il y a vraiment peu de place pour les passagers installés sur la banquette.
- Le dessin des sièges : à l'avant, ils ne sont pas très larges ; à l'arrière, la banquette, est étroite, avec des assises courtes, ce qui gêne les personnes de grande taille.
- La direction : plus particulièrement jusqu’aux modèles 2000, il y a un manque de rappel du volant. Après avoir braqué, il vous faut le ramener de force dans sa position initiale.
Budget
Achat / Cote :
Bien que ce modèle ne soit plus fabriqué, il reste très bien côté, évidemment surtout en diesel. Les prix en occasion sont "contaminés" par ceux de l'actuelle Classe A qui, plus grosse, a logiquement beaucoup augmenté en tarif. La fixation d'un prix juste en occasion se voit souvent compliquée par le nombre élevé d'options de valeur très variable dont sont dotés les modèles.
Consommation :
Appétit assez soutenu sur les versions à essence, mais sans excès de gourmandise toutefois. Les diesels sont, elles, très sobres.
Assurance :
Assez chère pour une petite voiture.
Prix des pièces :
Prix un peu élevés pour une voiture de cette catégorie, mais moins que ce que pourrait laisser craindre un modèle Mercedes.
Entretien :
Visites d'entretien tous les 15 000 à 25 000 km suivant les versions (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Pas de courroie de distribution sur les moteurs, mais une chaîne : aucun remplacement périodique à prévoir.
Fiabilité
Description :
Cette voiture était 100% nouvelle à sa sortie. Rien, pas même les moteurs ou les transmissions n'étaient reprises de modèles existants. Ce qui a entraînés quelques soucis de jeunesse. Le plus gros hic a été le tout début de carrière, avec ce retournement lors d'un test d'essai, à cause duquel Mercedes a carrément stoppé la production, alors que les premiers exemplaires étaient déjà aux mains des clients. Le mal a été réparé, les premières voitures dotées après-coup du système électronique ESP d'aide au maintien de la trajectoire, et tout est rentré dans l'ordre. Du côté de la fiabilité pure, plus ennuyeux ont été certains incidents rencontrés par les modèles de début de carrière, et qui ont parfois exigé pas mal de temps avant d'être corrigés, ce qui n'était pas dans l'habitude de la marque. En occasion, les voitures sont le plus souvent saines, mais certaines versions de la première partie de carrière doivent tout de même être approchées avec quelque méfiance. Dans tous les cas, les moteurs se révèlent très solides. Si le bilan mécanique est globalement bon, les pièces d'usure durent tout de même moins longtemps que sur les grands modèles de la marque.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Moteur diesel 170 CDI. Sur les modèles fabriqués jusqu’en août 1999, ralenti fortement instable, à-coups marqués à l’accélération. Causés par les injecteurs. Remède : remplacement des 4 injecteurs (survient dès les 20 000 ou 30 000 premiers km, le remplacement a souvent été fait par le premier propriétaire).
- Moteur diesel 170 CDI. Sur les modèles fabriqués jusqu’en janvier 2001, le ralenti peut devenir instable et la fumée l’échappement peut s'intensifier à partir de 50 000 km. Causé par la perte d’étanchéité des injecteurs.
- Moteur diesel 170 CDI. Sur les modèles fabriqués jusqu’en janvier 2001, nombreux grippages d’injecteurs. Peut survenir à 20 000 km, comme beaucoup plus tard. Remède : remplacement des 4 injecteurs. Pendant longtemps, Mercedes a pris en charge ces remplacements.
- Boîte de vitesses manuelle. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 1999, possibles incidents sérieux, qui obligent à un remplacement complet de la boîte. Souvent causé par un défaut de sélection interne. Les boîtes défaillantes ont souvent été changées sous garantie par Mercedes.
- Boîte de vitesses automatique. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2000, aléas de pilotage électronique de la boîte et risque d'endommagement ou de casse de la boîte automatique, en particulier sur les CDI. Symptômes : bruit, passage désordonné des rapports. Oblige à un remplacement.
- Boîte de vitesses automatique. Sur les modèles fabriqués jusqu’en mai 2003, électronique de gestion de boîte automatique imparfaite. Ce qui peut générer des à-coups, parfois prononcés, au passage des rapports, voire provoquer un endommagement irréversible des pièces internes de la boîte. Peut aussi conduire à un remplacement, même si c'est seulement le boîtier de gestion électronique qui est en cause ; car le calculateur se situe à l’intérieur de la boîte, et est couplé avec le bloc hydraulique.
- Embrayage piloté (option). Sur les modèles fabriqués jusqu’en 2001, incident sur cette fonction d'embrayage piloté (sur les rares modèles dotés de cette option). Symptômes : patinage excessif au changement des rapports, qui amène une usure accélérée du disque d'embrayage.
- Cardan. Sur quelques modèles fabriqués jusqu’en 2000, risque de déboîtement d’un cardan. Incident très rare mais répertorié.
- Direction. Sur les modèles fabriqués jusqu’en 2000, problème sur l’assistance de direction. Causés par la pompe. Remède : remplacement de la pompe d’assistance.
Autres pannes ou faiblesses :
- Moteur diesel 170 CDI. Sur les modèles fabriqués jusqu’en août 1999, consommation d’huile parfois excessive : elle peut atteindre des niveaux élevés, jusqu’à 0,8 l/1 000 km. Mais ne semble pas affecter spécialement la longévité mécanique.
- Courroie d'accessoires du moteur Sur les modèles fabriqués jusqu’en avril 2001, faiblesse de la courroie d’accessoires moteur, surtout sur les versions CDI. Causé par son galet tendeur. Se manifeste par un bruit. Risque d’effilochage et de rupture de la courroie.
- Boîte de vitesses manuelle. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 1999, difficulté d’enclenchement de la 1ère, surtout à froid
- Train avant. Sur les modèles fabriqués jusqu’en mai 1999, apparition de bruit à partir de 40 000 km. Causé par les biellettes de la barre stabilisatrice. Encore quelques bruits causés par les articulations de la barre stabilisatrice jusqu’aux modèles fabriqués en mai 2003. Modification en usine : ajout d’un soufflet protecteur sur la rotule d'articulation de la biellette.
- Train arrière. Sur modèles fabriqués jusqu’en novembre 2002, fort bruit, qui s'accroît avec le kilométrage. Amélioration sur les A140 (les plus touchées) à partir de novembre 1998 : installation d’une cale additionnelle entre le ressort et le bras de suspension. Le phénomène est largement diminué sur les autres versions en avril 2001 et est totalement résolu en usine à partir de novembre 2002.
Aspect extérieur :
- Baguettes de pare-brise. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 1998, décollement à haute vitesse du joint supérieur d'encadrement de pare-brise. Ce qui crée un bruit important.
Finition intérieure :
- Plastiques. Présence d’auréoles noirâtres sur des éléments en plastique gris clair (comme l'encadrement des portières, les pare-soleil,…). Ce sont de simples résidus de fabrication, qui réclament un nettoyage un peu appuyé pour disparaître. Sur les modèles fabriqués jusqu’en 2000, craquèlement des plastiques colorés (en bleu, blanc et rouge) situés autour du bouton de chauffage.
- Pommeau de levier de vitesses. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 1999, dépérissement assez rapide du plastique qui le constitue.
- Bruits parasites. Vibrations de mobilier intérieur et, surtout, de sellerie. Egalement, bruit en provenance des gâches de serrures de portières, surtout à l’avant. Deux améliorations ont été apportées, au printemps 1999, puis en avril 2001. Bruit sur l'articulation des pédales de frein et d'accélérateur. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2001, broutement et bruit prononcés des balais d’essuie-glace.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Feux de recul. Panne possible du feu de recul. Causée par la défaillance du contacteur situé sur la boîte de vitesses. A surtout affecté les modèles fabriqués jusqu’en 2002
- Fonctions électriques à bord. Sur les modèles fabriqués jusqu’en avril 1998, dysfonctionnements électriques divers, qui entravent plusieurs fonctions ; peut handicaper : éclairage intérieur, fonctionnement des feux, indications des cadrans, fonctionnement des essuie-glace, dégivrage… Causé par le câblage interne à la planche de bord et surtout les connecteurs des fils au dos du bloc d'instruments.
- Voyants d'alerte, afficheurs et compteurs. Sur les modèles fabriqués jusqu’en août 1998, caprices de voyants et de cadrans au tableau de bord, ainsi que sur l’écran central du tableau de bord : les totalisateurs partiel et total, ainsi que l'ordinateur de maintenance peuvent se trouver affectés.
- Jauge à carburant. Sur les modèles fabriqués jusqu’en mai 1998, inexactitude marquée de la jauge à carburant : le plus souvent, elle indique un niveau trop élevé,
- Montre. Sur les modèles fabriqués jusqu’en mai 1998, possible impossibilité de remettre la montre à l’heure.
- Vitres électriques. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2001, descente saccadée ou blocage des vitres électriques.
- Radio. Réception des stations moins bonne que sur les berlines de la marque. Une amélioration sensible a été apportée en usine à partir d'avril 2001.
Rappel de rectification en concession :
- Essuie-glaces avant. Sur les modèles fabriqués entre avril 2002 et avril 2003, risque de défaut de fabrication des bras d’essuie-glace. Rappel au printemps 2005 : contrôle et, si nécessaire, remplacement des bras.
Après-Vente :
Meilleures versions
En essence : 160 AVANTGARDE
En diesel : 170 CDI ELEGANCE
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