Aujourd’hui, le 35ième Rétromobile s’est ouvert à la Porte de Versailles. Dans le cadre de ce salon de la voiture ancienne et de collection, Bonhams organise pour la troisième année consécutive une vente aux enchères présentant près d’une centaine d’ automobiles prestigieuses racontant autant d’histoires.

Après avoir vu passer sous son marteau 10 millions d’euros en 2008 puis 11,5 millions en 2009, la maison de vente aux enchères britannique Bonhams revient cette année à Rétromobile avec un catalogue particulièrement étoffé : pas moins 99 automobiles, dont quatre collections privées , chercheront un nouveau propriétaire. Chacune arrivant avec une histoire particulièrement riche comme cette collection d’un industriel andalou dont la fortune réalisée dans la lingerie féminine lui avait permis d’accumuler 28 automobiles, dont 5 Hispano-Suiza des années 30, des cabriolets Bentley, une Cadillac V16 Double Phaeton et une splendide Alfa Roméo 8C 2300 Monza de 1932 qui devrait vraisemblablement partir en échange d’un montant à sept chiffres.

Difficile de faire un choix tant le catalogue est alléchant, on notera toutefois le prototype Maserati A6G 1500 Coupé de 1946 (600 000 à 800 000€), une Alfa Roméo 6C de 1930 (550 000 à 650 000€) et surtout une somptueuse Ferrari 400 Superamerica Series 1 Coupé de 1962 qui pourrait bien aussi tutoyer le million d’euros. Plus spectaculaire encore est cette Bugatti Brescia de 1925, plus œuvre d’art qu’automobile, qui sera vendue dans l’état après être restée durant 73 ans à 53 mètres de profondeur dans le Lac Majeur.

Lors de notre visite préalable chez Bonhams rue de la Paix, nous avons pu notamment découvrir en avant première une Citroën SM présidentielle identique aux deux exemplaires commandés par l’Elysée en 1971, une Bentley S1 Continental Fastback de 1957 ainsi qu’une Hispano-Suiza T56 Torpedo de 1935 que notre photographe Eddy Clio s’est empressé de prendre en photo.