Plutôt que de rabacher une fois encore les caractéristiques du H Citroën, je vais, au fil de quatre articles, tenter de vous faire un résumé sur sa gestation et sa carrière. Je les illustrerai à l'aide des quatre modèles testés par le duo Hachette-Eligor en vue du lancement d'une collection entièrement dédiée aux différentes versions du H. Ce à raison d'un modèle par semaine. Voici donc le premier ...
Histoire du H - I - Chez Citroën on parlait déjà avant la guerre d'un nouveau véhicule utilitaire qui remplacerait le TUB qui, outre des capacités limitées, avait un défaut : s'il n'était pas chargé à l'arrière il avait tendance à basculer vers l’avant. C'est Pierre Franchiset que l’on doit le Type H, entièrement réalisé en tôle de 5/10e emboutie nervurée afin de la rigidifiée. De plus les ouvrants s’articulaient grâce à des charnières réalisées par pliage des tôles, dites charnières " Yoder " : volets de coté, volets de roue de secours, réservoir, portières, capot moteur intérieur, capot avant, etc. Le premier prototype avait une porte latérale pivotante, porte qui encombrait le trottoir à l'ouverture et n'était pas pratique quand on voulait descendre. Le second prototype fut doté d’une porte latérale coulissante reprise par les modèles de série. Ils reçurent une couche de peinture gris métal pour qu'ils ne rouillent pas. C’est ce même gris que le H conservera jusqu’au dernier exemplaire. A suivre
Miniature – Réduit pour Eligor ce Type H van parait réussi et reproduire de belle façon les lignes et volumes de l’original. Les coloris sont seyants de même que les panneaux façon bois. Notons toutefois l’absence de tout dispositif d’indication de direction sur la partie avant et un train arrière aux roues trop écartées. De plus le traitement du pare-brise en deux parties déroute un peu. A l’inverse, saluons la finesse de la gravure de la carrosserie métal bénéficiant de pièces rapportées de bon aloi (poignées de portière, rétroviseurs ou poignées d’aide à la montée ou à la descente sur les montants du pare-brise). Les roues bénéficient de gros enjoliveurs. Dommage que les baies d’aération soient dépourvues de vitrage et que l’intérieur ne comporte pas de cloison entre l’habitacle et le compartiment aux chevaux. Je ne mentionnerai la présence d’un sulky que pour l’anecdote. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien.
CITROËN H van par Heuliez de 1958 – Eligor – test de la collection Type H, n° 01
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