L’original – Voici une représentante de la catégorie des « kei », véritable institution japonaise de la voiture urbaine : moins de 3m de longueur et moins de 360 cm3 de cylindrée. La Minica est dérivée du break 360 présenté au salon de Tokyo 1960, doté d’un moteur avant, bicylindre de 359 cm3 développant 17ch et de roues arrières motrices, à la vitesse maximale de 80 km/h. La Minica ne sera présentée au public deux ans plus tard, lors du salon de Tokyo 1962.
La miniature – Réduite, c’est le cas de le dire, par Norev, cette Minica est vraiment mini-mini. Juste un poil plus grande que notre Vespa 400 et pour quatre personnes. Si les lignes, volumes et coloris sont corrects et si ce modèle possède malgré ses petites dimensions des pièces rapportées chromées, il me faut, d’emblée dénoncer le recours, sur un modèle du commerce traditionnel, à des pièces métallisées peintes pour reproduire les feux arrière. Déjà que c’est limite pour les modèles presse, ici cela devient inacceptable. Même si ce modèle paraît dériver de la collection presse japonaise, la différence de prix aurait du inciter Norev à changer les feux de ce modèle, d’autant que la gravure du soubassement a sacrifié l’arbre de transmission au profit des puits de fixation de cette puce sur son socle. L’intérieur bicolore est plaisant et la miniature roule bien.
Mitsubishi Minica de 1962 – Norev – réf. 800187
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