L’original – Lancée au salon de Genève 1955 la Fiat 600fut d’abord importée en Espagne avant d’y être produite à partir de juin 1957 sous licence par Seat qui produisait déjà la Fiat 1400 d’alors. La version commerciale de la Seat 600 se caractérisait extérieurement par l’absence de vitres latérales arrière, remplacées par des panneaux tôlés. A l’intérieur un plancher plat surélevé remplaçait la banquette arrière. L’absence de tout autre accès que les portières avant ne devait pas en faciliter les chargements et déchargement. Toutefois elle disposait d’une charge utile de 250 kg. Elle était mue par un petit 4 cylindres de 633 cm3 développant 22 ch à 4.600 tr/mn lui permettant une vitesse de pointe de 95 km/h. Elle valait 65.000 pesetas fin 1957.
La miniature
– Cette Seat 600, réduite par Ixo, n’est pas une inconnue pour les lecteurs puisqu’elle leur a été présentée d’abord sous le label de FIAT 600 et une livrée vert foncé dans la collection des Voitures d’antan, n° 71, mais aussi avec une livrée rouge celle de la Route bleue, n° 22. Puis sous la forme et la livrée qu’elle revêt aujourd’hui, avec le label de SEAT 600 aux couleurs des fameuses sucettes espagnoles Chupa Chyps dans la collection espagnole Furgonetas de antaño, n° 15. Je reprendrai donc une grande partie de l’analyse faite dans ce dernier numéro en commençant par rappeler que cette 600 Commercial souffre de beaucoup d’interprétations par rapport à son modèle visible sur le site www.museoseat.com . En effet il est permis de constater, outre l’absence des panneaux tôlés à la place des vitres latérales arrière conservées sur la miniature, que l’original n’avait pas de butoirs sur les pare-chocs. De plus la 600 d’Ixo mélange les époques en arborant, outre les clignotants avant sous les phares et leurs répétiteurs latéraux, les anciens clignotants sur les ailes, issus de la présentation antérieure. Enfin, l’intérieur correspond à la version berline avec sa banquette arrière en place, mais il y manque le volume de rangement entre celle-ci et le compartiment moteur. Il aurait du y avoir, à la place, un plancher plat surélevé destiné à accueillir les marchandises chargées par … les portières avant (!). Pour terminer, outre l’arrière un peu trop rebondi à mon goût (cf. la Fiat 600 de la collection française) elle est dotée de roues de trop grand diamètre. Le soubassement n’est pas détaillé et la miniature roule bien.
SEAT 600 Commercial
Ixo – collection Camionnettes d’antan, n° 99
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