L'original - Cette Ferrari 456 M GT serait la dernière Ferrari 2+2 à utiliser des phares escamotables. C'est aussi une des rares 2+2 à propulsion classique avec moteur à l'avant et roues arrière motrices de la marque . Cette voiture, dessinée par Pinin Farina, - mais était-ce encore nécessaire de le rappeler ? - était mue par un 12 cylindres en V de 5.474 cm3 développant 442 ch à 6.250 tr/mn permettant d'atteindre les 300 km/h.
La miniature - Ixo a eu recours à son pot de peinture bleue foncée dont il ne doit savoir se défaire. Nous ferons donc avec. Même si cette teinte donne un certain cachet à cette réduction, je lui aurais préféré un coloris plus Ferrari. Jaune ou rouge, voire gris. Mais bon, question de goût. Toutefois, cette teinte sombre dessert la réduction car l'œil a du mal à accrocher les détails que recèle cette carrosserie toutes en lignes courbes et tendues. L'avant est très sobre avec seulement l'empreinte des phares rétractables, l'écusson Ferrari et une gille de calandre chromée accueillant le cheval cabré et des feux supplémentaires. De profil, les seuls détails peints sont les répétiteurs des clignotants et les monogrammes de Pinin Farina sur les bas de caisse. Arrêtons nous sur le traitement des roues pour constater l'astuce utilisée par Ixo pour ne pas reproduire de freins, pourtant visibles sur la vraie, en les dotant de voiles noirs. Continuons cet arrêt pour poser une question. Pourquoi avoir doter cette réduction de telles jantes présentant un sillon central sont-elles reproduites à l'inverse, c'est à dire avec un renflement central. Elles sont complètement fausses. L'arrière est lui aussi très bien reproduit dans sa sobriété avec les monogramme et logo Ferrari, quatre feux circulaires entièrement rouges - y manque leur parties centrales consacrées aux clignotants et autre feux de recul. Les sorties d'échappement sont chromées. L'intérieur caramel met bien en évidence le bon traitement de son mobilier. La planche de bord noire et la console centrale méritent un regard prolongé pour s'imprégner du soin apporté aux détails reproduits. C'est l'occasion pour rappeler à Ixo que lorsque ses modèles disposent d'une pièce représentant le rétroviseur intérieur, il avait promis de la redresser à cette fin. Ce qui a été oublié sur celle-ci - au moins sur le modèle dont je dispose. Le soubassement est détaillé. Malgré tout encore une belle réalisation. Merci.
FERRARI 456 M GT de 1998 - Ixo - collection Ferrari, n° 31
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