Caterham est quasiment inconnu du grand public. La seule possibilité, pour le grand public, de connaître ce spécialiste anglais passe par la Formule 1 puisque le propriétaire de Caterham, Tony Fernandes, s’est également offert une écurie de Formule 1 et qu’il a fondé depuis un groupe automobile.


D’aucuns auraient sans doute plus volontiers souscrit à une association entre Renault et Lotus. Seulement, comment des marques à l’image aussi forte et, quelque part, aussi proche auraient-elle pu collaborer sereinement ? C’était là sans doute l’une des principales barrières à une entente entre Lotus et Alpine. Qui plus est, les ambitions de Lotus sont internationales alors que les deux nouveaux partenaires vont sans doute se positionner sur des marchés différents. Si Alpine Renault axera sans doute son offre sur l’Europe, Caterham se positionnera dans son berceau anglais mais aussi en Asie du Sud-Est.


En matière de communication sportive aussi, l’affaire sera sans doute plus aisée à gérer pour Renault avec Caterham. En Formule 1, il sera sans nul doute possible de promouvoir la marque Alpine via l’écurie Caterham, puisque Renault fournit déjà son moteur à l’écurie de Tony Fernandes. Les velléités à peine voilées de relancer Alpine dans le grand bain de l’endurance pourront éventuellement se concrétiser alors que Lotus suit son propre chemin.


Alors, oui, sans doute Caterham constituait-il le bon partenaire. Et encore, n’avons-nous même pas abordé la question du site de production de la future Alpine, qui restera en France.