« Le train nous appelle. Le train Brive Limoges. On se couche sur les rails glacés et on attend. On attend que la mort nous frôle. On attend de voir ce qu’elle a dans le ventre. Entracte. Couilles éclatées sur le muret de ciment bousculé par un wagon. Puis on s’arrache avec Bidounou. On roule à 120 à l’heure. A 140 en plein centre ville. La nuit. Sur fond de Ministry dans la visa leader grise. On est le bolide. On est l’étoile filante. Déjà morts. On se gare au terminus. Sylvain assoit une vieille pute sur ses genoux. Et c’est parti pour le show. Lèvre ballante. Stilnoxé à mort. Bidounou se met à bafouiller. A bredouiller Une saison en enfer approximative. J’ai assis la beauté sur mes genoux. Et je l’ai trouvée amère. Et je l’ai injuriée. Je manque de m’en étouffer avec mon chocolat chaud. Oui maman. Je ne bois pas que de la bière. Pourtant. »
Si vous avez envie de revivre votre passé glorieux, n’hésitez pas, lisez Bâtard du vide de Jérôme Bertin, paru récemment aux éditions al dante.
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