Près de 45 000 personnes ont vu ce week-end les premiers pas d'un éléphant géant de bois et d'acier : ce pachyderme de 45 tonnes et de 12 m de haut pourra leur faire faire un petit tour sur la pointe de l'île de Nantes. Le coût de cet animal mécanique : 2,5 millions d'euros. L'Union européenne, la région Pays-de-la-Loire et la communauté urbaine de Nantes l'ont financé. Un espace a été dédié à l'éléphant pas comme les autres : les anciens chantiers navals Dubigeon. C'est la première des "machines de ville" qui signent la renaissance de la friche industrielle. 35 passagers peuvent être transportés dans son ventre et sur son dos pour une balade d'1,5km. Quand la machine et le vivant se rencontrent !
François Delarozière qui a donné le jour à cette bête incroyable avec Pierre Oréfice explique : "Le cornac du pachyderme le guide à l'aide d'un joystick et d'un écran tactile. Mais il ne sera pas seul aux commandes. Les visiteurs formeront l'équipage du grand éléphant. A l'intérieur, au-delà de la promenade, ils auront la possibilité de mettre en mouvement certains membres de l'éléphant, créer le son du barrissement, jouer sur le mouvement des oreilles, ouvrir les vannes de l'urine et de la poussière qui va sortir des pattes. Le but, ce n'est pas simplement de marquer le paysage urbain, de poser une marque mais de rendre le futur centre de la métropole vivant, faire que la vie prenne sur l'île de Nantes." Sur le site des anciens chantiers navals, la première tranche des Machines de l'île de Nantes est ouverte au public en juillet. Ces installations touristiques et culturelles s'inscrivent dans la dynamique du projet urbain de l'île de Nantes.
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