Essai - Fiat Panda : la grande petite

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"Ne m’appelez plus Gingo". La nouvelle petite Fiat a dû renoncer à cette appellation après le Salon de Genève où elle fit sa première apparition publique suite à l’intervention de Renault, un brin sourcilleux dès qu’on piétine les plates-bandes autour de sa Twingo. Va donc pour Panda, même si la nouvelle n’a aucun gène commun avec l’ancienne conçue il y a un quart de siècle. Il peut néanmoins paraître étonnant que la marque italienne, historiquement forte dans les segments des petites voitures, ait attendu si longtemps pour trouver une vraie remplaçante à cette mythique "command car".

Même si Fiat n’a pas laissé totalement ce segment en jachère, les succès mitigés de la trop classique Cinquecento au début des années 90 et de la Seicento quelques années après auraient pu inciter le constructeur italien à concevoir une super compacte innovante un peu plus tôt. Cet immobilisme a fait le jeu de la Twingo, et à un degré moindre de quelques microbes japonais et coréens. Le gabarit et les 5 portes confronte la nouvelle Panda à la Daewoo Matiz . En réalité, elle vise directement la Twingo, malgré ses 3 portes et 10 cm de moins en longueur. Le gros des ventes du segment A en France (dit des citadines, mini citadines ou super- compactes, en dessous des petites polyvalentes genre Toyota Yaris, Clio ou Punto du segment B).