Les salariés de l'équipementier en redressement judiciaire New Fabris étaient aujourd"hui devant le siège de Renault à Boulogne-Billancourt pour exprimer leur colère et faire pression sur les dirigeants du Losange, jugés en partie responsable de leur sort.
Renault a donc justifié son action auprès de son fournisseur et annoncé qu'il allait racheter le stock qui lui était destiné "sous condition de leur qualité et quantité et sous réserve que le montant de ce rachat soit consacré aux indemnités des salariés
Depuis la mise en redressement judiciaire de New Fabris, fournisseur de pièces en aluminium et acier usinées, Renault a apporté un soutien financier à ce sous-traitant sous forme d'avances de trésorerie importantes en 2008 et 2009. Renault a aussi contribué, aux côtés de l'administrateur judiciaire, à susciter des offres de la part de repreneurs potentiels. Malheureusement, les repreneurs qui se sont fait connaître ne permettaient pas d'intégrer New Fabris dans un ensemble compétitif et pérenne".
Les représentants syndicaux de l'entreprise de Châtellerault ont immédiatement jugé l'offre insuffisante et réitérer leur menace de faire exploser leur usine le 31 juillet. Le délégué CGT s'est expliqué :
"L'ultimatum est maintenu au 31 juillet, nous donnons 15 jours de délai à Renault et PSA pour remonter leurs propositions. Après une heure trois quart de semblant de négociation, Renault reste sur la position du rachat des stocks qu'il évalue à 1,2 million d'euros. Cela fait 3.300 euros par salarié, c'est la même somme que PSA".
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