Ce dernier sait semer décidément le trouble en supposant que ce ne soit pas la tempête. Mais le fait que rien n’est transpiré de ce conseil chez Nissan si ce n’est des bruits sur une augmentation de sa participation dans le capital de Renault qui ont été mal reçus par les marchés. L’action de Nissan a ainsi perdu 3% à la Bourse de Tokyo qui n’apprécie pas la perspective d’une montée à 25% chez son partenaire Renault, au lieu de 15% actuellement, pour contrer l’influence de l’Etat français.
On rappellera que Renault détient actuellement 43,4% de Nissan, qui, de son côté, possède 15% du losange mais pas de droits de vote. Le gouvernement français a quant à lui décidé au printemps de monter au capital de Renault de 15% à 19,7%. Une initiative mal vécue et une tension qui a fini par réveiller le gouvernement japonais qui entre dans la danse.
Ce dernier a déclaré qu’il surveillait « les discussions en cours entre Nissan, Renault et l’Etat français ». « Je souhaite qu’ils poursuivent ce dialogue avec détermination et trouvent un terrain d’entente afin de préserver la relation entre Nissan et Renault », a déclaré mardi à la presse Yoshihide Suga, porte-parole du gouvernement.
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