Pendant onze ans, la mortalité routière a été orientée à la baisse. Mais depuis deux ans, la courbe s’est inversée, et ce malgré une mobilisation de tous les instants sur le bord des routes et une répression exacerbée par la multiplication et l’efficience des radars. Sous d’autres cieux, on parlerait de constat d’échec. Mais dans ce cas, on affirme qu’il faut encore un peu plus serrer la vis su la vitesse.
Soit. Mais le constat est têtu. Bien plus que la vitesse, c’est la conduite sous l'emprise d'alcool ou de stupéfiants, responsable de la moitié des décès. A cette aune, on constate une très forte augmentation de la mortalité routière dans certains départements.
Ainsi en 2015, 102 personnes sont mortes dans le Nord, soit une hausse de 20%. La hausse est très forte dans le département de l'Oise avec une inflation de 74% par rapport à 2014. Dans le Gard, elle est également de 60%. La conduite addictive est pointée du doigt, mais aussi le développement des écrans est également un facteur accidentogène.
En 2015, on compte plus de 66 tués supplémentaires sur nos routes par rapport à 2014. Si comparaison n’est pas raison, on notera tout de même que les accidents de la vie courante font plus de 5 millions de blessés chaque année et tuent 4 fois plus que les accidents de la route.
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