Autant dire que le sable de Paris plage engloutira l’an prochain toute procession mécanique dans le secteur. Seul sera toléré un tramway pour traverser la capitale d’est en ouest. Mais celui-ci ne sera fonctionnel qu’en 2020. Quid entre-temps ? De gros travaux, la marche à pied et de nouveaux bouchons qui ne manqueront pas d’alimenter les pics de pollution. Commentaire de l’intéressée à ce sujet ? La maire « assume complètement?». Et pour cause : cette pagaille sera un puissant levier pour atteindre son objectif de dissuasion de la circulation automobile. Le politique assumera dans ses bureaux, le citoyen lambda subira sur le terrain.
On notera que cette décision qui est loin d’être anodine a été prise sans la moindre consultation avec les voisins territoriaux. Qui ne manqueront pas d’être impactés par ce nouveau dessin de circulation. Le but est de rendre piétonne une partie de la voie Georges-Pompidou rive droite. Un tronçon de 3,3 km qui va du tunnel des Tuileries au bassin de l’Arsenal. A la place de la voie express, une aire piétonne végétalisée de 4,5 hectares est prévue. Le tunnel des Tuileries, long de 830 mètres, dont la rénovation a coûté 10 millions d’euros, deviendra un « ?lieu de passage pour piétons?».
Concernant la ligne de Tramway qu’il faudra financer, ce serait sans rail ni caténaire, réalisé en site protégé, et il ne nécessiterait pas de gros travaux d’infrastructures. Nous voilà prévenus. On rappellera que Paris a déjà transformé 2,3 kilomètres, rive gauche, aux pieds du musée d’Orsay.














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