Année après année, saison après saison, Olivier Panis est toujours là sur les circuits de F1, à en découdre avec les meilleurs pilotes du monde. Commencée l’année dernière, l’aventure avec Toyota se poursuit en 2004. Olivier Panis, entre deux séances d’essais privés sur le circuit de Jerez en Espagne a confié à Caradisiac tous ses espoirs pour le championnat 2004.
Caradisiac : "En quoi consiste votre séance d’essais privés à Jerez ?"
Olivier Panis : "Nous avons notamment un programme pneus Michelin avec à l’essai de nombreuses gommes différentes. Je suis très content du travail fourni par Michelin et je crois qu’ils ont une marge de progression très importante. Avec la troisième F1 Toyota, le vendredi précédent les courses nous pourrons maintenant faire de longs runs et dégrossir, si on peut dire, le travail du pneu. Ce qui est l’une des priorités en week-end de Grand Prix".
Caradisiac : "Quels sont vos objectifs pour la prochaine saison"
Olivier Panis : "J’ai rarement ressenti au cours de ma carrière un constructeur qui s’engage avec autant de pugnacité et une équipe aussi motivée. Nos sommes près de 600 à œuvrer pour que nous puissions atteindre nos objectifs en 2004, à savoir des podiums"
Caradisiac : "Vous êtes sensible à la sécurité sur la route. Que pensez-vous de la politique de sécurité routière actuelle ?"
Olivier Panis : "Je suis quelqu’un qui aime la vitesse, bien sûr. Mais je roule maintenant moins vite qu’auparavant. Comme tout le monde, je n’ai pas envie de perdre des points sur mon permis. Je ne respecte pas forcément les 130km/h sur autoroute, mais je les dépasse de très peu. Même si ça fini pas être indigent de rouler si doucement avec des voitures récentes… Cette politique semble avoir du bon au regard de la diminution de l’insécurité routière. J’y suis donc plutôt favorable. Comme je suis favorable aux taux zéro pour l’alcoolémie au volant".
Caradisiac : "Ne trouvez-vous pas que les voitures aujourd’hui disposent de trop d’aides à la conduite qui risquent de déresponsabiliser les conducteurs ?"
Olivier Panis : "Au contraire, je trouve ça très bien. Très peu d’automobilistes savent aujourd’hui maîtriser le comportement d’une voiture qui se dérobe par exemple. On ne le leur apprend pas pendant leur formation. Il faut donc aider les conducteurs à pouvoir faire face à des situations imprévues. Je trouve formidable de pouvoir aujourd’hui conduire des voitures très sûres dans leur ensemble".
Lire aussi :
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération