La tendance n'est plus à la création de parking mais plutôt au bannissement contraint et forcé des autos du centre des villes en leur rendant la vie impossible. Réduire le nombre de places de parking fait partie de cette stratégie, il n'est donc pas rare lorsque l'on est obligé de se déplacer dans le centre des villes de ne plus retrouver sa voiture enlevée par les services très actifs de la fourrière. Une mésaventure qui coûte très cher à Paris puisque les frais d'enlèvement à la charge du propriétaire s'élèvent à 126 € (auxquels il faut ajouter les frais de garde de 10 €).
Selon le Parisien, la Mairie en accord avec la Préfecture de Paris aurait décidé de porter le tarif des frais d'enlèvement à 150 € et ceux de frais de garde à 25 €, ceci afin de couvrir un peu mieux le coût réel d'enlèvement par la fourrière. Le journal explique que dans une lettre de Bertrand Delanoë qu'ils ont pu se procurer, le maire de la capitale indique que le coût réel du « service » est de 160 € et que cette augmentation ne serait finalement qu'un rattrapage de l'inflation constatée depuis 2003. Notez aussi que les comptes de la Fourrière ne sont pas à l'équilibre et que la Mairie de Paris doit éponger un déficit d'environ 5 millions d'euros chaque année.
Selon le Parisien, la décision finale appartient au Ministères de l'Intérieur et à celui des Finances.
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