Une politique lancée après une visite ce week-end sur une place de la Bastille qui est à prendre pour les piétons. Jouant la cécité, Anne Hidalgo a lancé en arrivant sur les lieux : « mais où est la place ? Je ne la vois pas… » La faute à la circulation des voitures qui devront très bientôt se faire oublier et rouler ailleurs. Mais on ne sait encore où. « Je le dis tout net : les voitures auront une place résiduelle et non pas la place principale » a martelé l'édile, au cas où on aurait pas ses convictions.
Au cas où on aurait oublié, la même a assuré que « les places, comme les quais rive gauche aujourd’hui, sont un élément important de la transition écologique. » Jusqu’à cet automne, la parole est aux Parisiens, invités à établir « un diagnostic » sur l’état actuel de la place proche de leur domicile mais aussi à formuler « les usages » qui leur conviendraient en ces lieux. Depuis samedi, chacun peut s’exprimer sur le site www.idee.paris. D’ici deux semaines, des registres seront mis à disposition dans les mairies des arrondissements concernés. Pour la Révolution, le cahier de doléances est ouvert. Qui se feront couper la tête ?
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