En ce vendredi, nous allons parler un instant de celle qui est probablement la plus belle Jaguar jamais réalisée : la Type E. Lancée en 1961 pour succéder à la vieillissante XK, la Type E est une grosse attraction à l'époque et les acheteurs se bousculent au portillon. On peut aisément comprendre pourquoi, tant les lignes de ce coupé sont réussies et les solutions envisagées pour sa conception sont intéressantes. Long capot et arrière façon « fastback », les lignes de la Type E sont fluides, et ce n'est pas pour rien puisqu'un des responsables du design de la Type E vient du monde de l'aviation.
Sous cette sublime robe se cache un châssis tubulaire abritant deux motorisations différentes : les premières séries ont eu droit au six cylindres en ligne tandis que les dernières versions étaient pourvues du V12, plus encombrant et plus difficile à refroidir mais pas forcément dénué d'intérêt. Sous le capot, le six cylindres provient en fait de la XK et a été réalésé au passage (3.8 contre 3.4 sur la XK). Au départ, Jaguar avait monté une boîte de vitesses à quatre rapports avec la première non synchronisée, remplacée plus tard par une Borg Wagner plus tard.
Le six cylindres de la Type-E étant un moteur longue course (106 mm, alésage à 87 mm), le couple est omniprésent et la puissance maximale arrive assez tôt. La Type-E n'est pas une sportive mais bien une GT ! La remplaçante spirituelle, la F-Type, se dévergonde aujourd'hui un peu plus en version R...
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