La Porsche 911 Turbo est un formidable marqueur de l’évolution de l’automobile sportive… Aux origines, il y avait les terribles 3.0 et 3.3 très caractérielles et très difficiles à exploiter correctement. Les premières 3.6 n’étaient pas non plus très évidentes à piloter mais c’était déjà plus relax… La génération 993 a bouleversé la donne !
Avec elle, il n’y avait plus besoin de contrebraquer pendant de longues secondes pour faire un bon chrono (comme avec une certaine Yellow Bird…).
Puis vint notre génération du jour, la 996. Encore plus exploitable, elle a défini de nouveaux standards de performance et de comportement… Plus récemment, les 997 et 991 ont encore élevé le niveau, à tel point qu’il devient quasiment impossible d’exploiter les qualités de ces autos sur route ouverte. A quoi bon ? Et à quoi ressemblera l’avenir ?
Pour en revenir à la 996, je peux vous assurer que malgré l’apparente facilité de conduite, on est quand même dans un autre monde qu’au volant, par exemple, d’une GTR…
Quand vous décidez de passer une série de virages complexes à vive allure, vous sentez d’abord le train avant glisser… puis reprendre avant que ce soit le train arrière qui parte à son tour.
Le tout, de manière totalement dissociée. C’est une expérience assez étrange, je me demande si une vraie propulsion ne serait finalement pas plus communicative… Mes « qualités » de pilote y sont probablement pour quelque chose, mais très clairement, avec une Turbo récente ou une GTR, c’est le genre de questions que l’on ne se pose plus.
Alors que préférons-nous ? Une auto difficile à cerner sur route ouverte, et donc intéressante à conduire, ou une auto qui passera partout à fond ? C’est le bac, vous avez 4 heures.
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