La troisième génération de Viper souffre énormément de la concurrence et de plein d'autres choses qui font que son succès ne vient pas. Si la première RT/10 était mémorable avec son look agressif à souhait et son charisme fou, la seconde Viper amenait son lot de « confort » et de polissage qui ont quelque peu atténué le côté bestial de l'auto. Mais la SRT/10 n'était pas pour autant une mauvaise auto, loin de là, et ce fut loin d'être un échec commercial.


Malheureusement pour la SRT Viper, troisième du nom, l'histoire est différente. Les lignes sont beaucoup plus consensuelles et ont certainement perdu les fans de la première heure qui adoraient la « bête » originelle. De plus, avec son tarif d'accès fixé à 102 485 dollars aux Etats-Unis (soit le double d'une Corvette C7), les choses se gâtent pour la Viper. Alors certes, la précédente Viper n'était déjà pas donnée, mais celle-ci avait encore la bestialité pour elle.


Pourtant, cette Viper n'est pas une mauvaise auto et si l'on regarde les différents essais effectués outre-Atlantique, on se rend compte qu'elle dispose de sérieuses qualités dynamiques qui passent pour le coup inaperçu dans la foule d'autos sportives présentes dans cette gamme de prix. Les faibles ventes ont finalement eu raison de SRT qui a dû arrêter plusieurs fois la production de la Viper. Dommage, cette Viper a des qualités mais il lui en manque certainement une essentielle : les gênes de sa grand-mère.