A moins d’être un fondu de sport automobile, son nom ne vous dit sans doute rien. Pourtant, Loïc Duval, parmi la jeune génération de pilotes français, est actuellement l’un des plus éclectiques. Sur l’année 2008, il aura couru en Formula Nippon, championnat phare au Japon en monoplace, en Super GT, discipline japonaise elle aussi, en A1GP, la coupe du monde des nations du sport auto, ainsi qu’en endurance, aux 24 Heures du Mans avec Oreca… Retour sur son année 2008 et sur ses perspectives actuelles.
Caradisiac : Loïc, commençons par la Formula Nippon si vous voulez bien. Votre saison s’est plutôt bien passée avec une deuxième place au classement final. Quel bilan dressez-vous ?
Loïc Duval : Il est plutôt positif. Hormis sur les deux premières courses. D’ailleurs les points qui me manquent au championnat y trouvent principalement leur origine. Sur l’ensemble de la saison, Matsuda mérite clairement son titre.
Caradisiac : Vu d’ici, la Formula Nippon semble très spécifique. Pouvez-vous nous en dire plus ?
L.D. : Il s’agit d’un championnat de haut niveau dans lequel il faut être hyper performant. Pour un Européen, tout est différent. L’expérience y joue un grand rôle.
Caradisiac : La saison prochaine, une nouvelle monoplace sera introduite. Vous l’avez prise en main. Qu’en pensez-vous ?
L.D. : Esthétiquement, je ne la trouve pas top. Pourtant, une fois installé au volant, je me suis bien fait plaisir. Sur le circuit de Sugo, comparée à l’ancienne, le gain au tour (ndrl : un tour d’environ une minute) atteignait d’entrée de jeu une seconde au tour. Les performances vont donc clairement progresser.
Caradisiac : Vous viserez le titre l’an prochain ?
L.D. : Cette année, j’ai effectué une très bonne deuxième partie de saison. Pour avoir une chance de viser le titre l’an prochain, il faudra être prêt dès les premières courses.
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