Nouveau coup dur pour l’industrie pétrolière : les immatriculations de véhicules émettant moins de 100g sont en pleine explosion au fur et à mesure que l’offre augmente dans cette tranche. Revers de la médaille, le coût du système bonus/malus crève lui aussi le plafond.
Cinq, c’est le nombre de voitures neuves actuellement vendues en France qui émettent moins de 100g/km de CO2 et dont les ventes ont été multipliées par six sur le seul mois de mai 2009 : la seule essence, la Toyota iQ 68 VVT-i et ses 99g est bien seule entourée de quatre diesels : Smart Fortwo 0,8l (88 g), Ford Fiesta Econetic (98 g), Seat Ibiza 1,4 TDI (98 g) et la VW Polo 1,4TDI (99g). Ces bons élèves profitent d’une prime à la casse de 1000€.
Bien sûr, cette très forte augmentation est à mettre en rapport avec le volume total, qui est donc maintenant de 813 ventes, mais dénote une tendance générale du marché, puisque la catégorie au dessus, de 101 à 120g/km de CO2 est elle en hausse de 46% avec 91 723 immatriculations. Elle est surtout très symbolique, puisque pour la première fois, le volume des ventes des voitures émettant moins de 100g/km de CO2 est supérieur à celui des ventes de voitures émettant plus de 250g/km de CO2, en baisse de 48% à 789 unités écoulées !
Une fois de plus donc, les recettes générées par le malus sont bien inférieures aux dépenses liées aux bonus. Rien qu’en mai, la mesure aura coûté 50 millions d’euros à l’Etat, et on parle maintenant d’une note de 600 millions pour l’année 2009 et qui devrait dépasser le milliard en y ajoutant les dépenses pour la prime à la casse.
Source : AutoActu
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