Cela fait plusieurs mois que nous connaissons l'existence de ce dispositif, mais le temps des tests et des études est terminé et la mise en service débute aujourd'hui. Attention, vacanciers étourdis en territoires inconnus, soyez vigilants, la tolérance zéro est désormais dans les carrefours.
Jean-Louis BORLOO, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le Climat, Dominique BUSSEREAU, secrétaire d’État chargé des Transports, et Michèle MERLI, déléguée interministérielle à la Sécurité routière se sont associés pour annoncer publiquement les débuts de la diffusion des "dispositifs feux rouges" dans nos villes hexagonales. Le premier système a été activé ce matin à Lyon, il sera suivi par un second au Vesinet (78) mardi prochain puis un troisième à Bordeaux vendredi 10 juillet.
Ces dispositifs "ont pour objectif principal de réduire le nombre d’accidents aux carrefours dans nos villes en assurant le strict respect des feux tricolores. Ces radars visent en particulier à mieux protéger les piétons qui traversent sur les passages cloutés et les autres usagers vulnérables (cyclistes et deux-roues motorisés), qui s’engagent à bon droit dans un carrefour."
D'ici la fin de l'année, 150 de ces radars de feux rouges auront essaimé dans l'hexagone. Le système fonctionnera avec la prise de 2 photos, l'une au moment du franchissement du feu rouge, l'autre lorsque le véhicule sera au milieu du carrefour.
On espère simplement que cette deuxième photo servira à disculper ceux qui se sont arrêtés un peu tard, surpris par un feu orange aperçu au dernier moment (à qui cela n'est pas arrivé ?) et qui stoppent leur véhicule légèrement en avant de l'arbre tricolore. Ce seront les gendarmes et policiers du CACIR (Centre automatisé de constatation des infractions routières) qui analyseront et vérifieront les infractions comme c'est le cas pour les excès de vitesse.
La sanction coûtera 135 euros et 4 points. Vu la lourdeur de la sanction, il y a matière pour les automobilistes à réclamer que le sens du discernement des agents de la force publique dévolus à cette tâche prévale sur l'automaticité bête et sans nuances d'une machine à photographier et imprimer des lettres de PV.
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