Cet été aura lieu les derniers tests pratiqués sur les 150 bénévoles d'Ile-de-France, pratiqués dans le cadre de l'étude sur l'exposition individuelle des Franciliens à la pollution atmosphérique. Ces recherches ont été menées par l'Afsset (l'Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement) et Airparif, le réseau de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France.
Les testés ont été choisis en fonction de leur modes de déplacement et répartis en quatre catégories : les piétons et les cyclistes, les automobilistes, les usagers des transports en commun et enfin les sédentaires. Les premiers tests, opérés le 13 février dernier, a montré selon un communiqué de l'Afsset « la variation des niveaux de benzène et de dioxyde d'azote (NO2) auxquels sont soumis les volontaires, quels que soient leurs modes de déplacement. »
Les conclusions des premiers tests sont éloquents : les niveaux d'exposition au NO2 et au benzène sont différents en fonction du transport utilisé, et en fonction du mode de vie. les personnes qui utilisent leur voiture sont les plus exposées au benzène, et les personnes sédentaires sont les plus exposées au formaldéhyde, avec des niveaux supérieurs d'un tiers à ceux des non-sédentaires.
Etonnamment, ce ne sont donc pas forcément les automobilistes, enfermés dans l'habitacle, qui jouissent d'une meilleure qualité de l'air ni les sédentaires, enfermés dans leur logement : que les desperate housewives sortent et prennent les transports en commun !
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