Trois candidats à la présidentielle préparent leur baguette magique écolo afin de régler les problèmes de pollution automobile et de bouchon. En résumé : Nicolas Sarkozy (UMP) souhaite encourager les véhicules propres, Ségolène Royal (PS) met en avant les transports en commun et Jean-Marie Le Pen (FN) refuse que l'automobiliste devienne un bouc émissaire. Sarkozy a dit : "Je propose de développer les biocarburants par le biais d'un crédit d'impôt environnement. Il faut améliorer l'articulation entre les différents modes de transport plutôt que de supprimer un mode de transport qui reste indispensable pour de nombreux citadins. Je suis pour le développement "d'actions de formations". Royal rapporte son diagnostique : "La réduction du recours à la voiture en ville passe par le développement d'une offre de transports collectifs efficaces et sûrs. Pour y parvenir, le prix des transports doit devenir plus accessible. Et au-delà des zones urbaines, la place du train, doit être accrue. Un effort exceptionnel de recherche doit être fait en faveur d'une nouvelle génération de voitures moins polluantes. Il faut favoriser le covoiturage." Quant à Le Pen, il a une opinion tranchée : "L'automobiliste est un bouc émissaire commode. L'automobile a sa place dans les villes à condition qu'elle s'insère de manière discrète. Il faut réfléchir à la manière de rendre le trafic automobile moins dense par l'information et le développement d'une offre de transports en commun réellement alternative." Les trois candidats sont d'accord au moins sur un point : les transports en commun, LA solution écolo.