Nous sommes en 2050 : le prix du baril de pétrole est de 300 dollars, se déplacer coûte 40% plus cher et les frais liés aux embouteillages ont augmenté de moitié, à 200 milliards d'euros par an. C'est le portrait peu flatteur que fait la Commission Européenne du futur si aucun changement de la politique de transport dans l'Union n'est fait d'ici là. Il est donc indispensable d'instaurer dès aujourd'hui des mesures afin de parvenir à l'objectif de réduire de 60% d'ici 2050 les émissions de gaz à effet de serre liées au transport qui représentent aujourd'hui 19,5% du total.
Pour cela, il faut revoir globalement les différentes infrastructures de l'Union Européenne qui ont été développées pour fonctionner de façon nationale mais tout cela a un coût évidemment colossal, estimé à 1 800 milliards d'euros sur 20 ans et dont une partie sera absorbée par des fonds nationaux. Pour le reste, le principe du pollueur-payeur et de l'utilisateur payeur au titre personnel est envisagée pour générer des revenus.
Un projet de vignette européenne, déjà utilisée pour les poids-lourds, fait donc son apparition et dont le but serait non seulement de financer ce développement des infrastructures mais aussi d'inciter à l'utilisation d'autres moyens de transport.
Mais ça n'est pas tout, puisqu'une autre pollution serait dans le collimateur, celle causée par le bruit, avec un durcissement des normes, les taxes favorables aux véhicules de société seraient supprimées et celles des carburants revues en fonction de leurs émissions de CO2.
En cours de finalisation, ce Livre Blanc sera publié courant mars.
Source : AutoActu.com
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