Renault joue gros avec la cinquième génération d'Espace mais ce n'est pas pour autant qu'il a joué la sécurité, n'hésitant pas à casser le profil de monospace populaire qu'il perpétuait depuis ses débuts pour la silhouette surélevée d'un crossover, un segment qui a particulièrement le vent en poupe ces derniers temps. Est-ce que la clientèle suivra ? Le grand intérêt porté au modèle lors de sa première présentation publique en septembre dernier lors du Mondial de l'Auto à Paris était de bon augure, tout comme la grille de tarifs publiée en début d'année : malgré une approche plus qualitative laissant imaginer une hausse des prix, un Espace 4 2,0 l dCi 150 ch s'échangeait contre 38 450 € avec 900 € de malus en finition Zen, contre 39 200 € sans malus pour un Espace 5 2,0 l dCi 160 ch de même finition, mais avant la boîte EDC6 et des équipements technologiques supplémentaires.

Mais l'essai nécessitait encore évidemment d'être transformé par des bons de commande qu'il est possible d'en signer depuis le milieu du mois de février dans cinq pays européens, France comprise, avec les livraisons annoncées à partir de fin avril. Un premier bilan a été réalisé par Jérome Stoll directeur commercial du groupe Renault, qui annonce que 1 400 commandes ont été enregistrées la première semaine, dont plus de la moitié pour la France, un résultat qu'il considère comme « un très bon début ». Plus étonnant et qui annonce peut-être une clientèle moins familiale et plus professionnelle, ce serait le niveau de finition Initiale Paris, le haut de gamme allant de 44 800 à 46 300 € selon la motorisation, qui serait la version la plus demandée.

Source : AutoActu.com