Lancée en 1986, la Citroën AX a officiellement assuré la transition entre la Visa et la Saxo.
En réalité, par sa vocation ultra économique conjuguée à des aspects pratiques remarquablement pensés pour l'époque, la petite AX aurait pu s'affirmer comme la digne descendante de la mythique 2 CV… Il ne lui manquait finalement qu'une bouille plus rigolote pour s'adjuger une cote d'amour propre à légitimer son héritage. Mais, sérieuse à l'extrême, l'AX ne voulait pas amuser, elle reposait sur une conception des plus rationnelles, avec une ligne coupée au couteau et surtout, étudiée en soufflerie, afin de traquer la moindre prise d'air qui aurait fait grimper la consommation d'un millilitre !
Économique dans ses moindres détails, l'AX originelle recevait des plastiques intérieurs aujourd'hui dignes de l'histoire automobile. Elle n'eut d'ailleurs jamais droit à une déclinaison luxueuse, contrairement aux Peugeot 205 et Renault Super5 qui ont remarquablement su "ratisser large", du bas de gamme au raffinement cossu. Pour preuve, les versions les plus huppées de l'AX se contentaient des vitres électriques et de la sellerie velours… Toutefois, comme les deux autres françaises, stars de l'époque, l'AX s'est déclinée en petite teigne, de la GT très bonne routière, à la GTI bombinette cossue, en passant par la Sport prête pour les courses de côte.
Rivale de la Fiat Panda par ses aspects économiques, même si l'italienne n'existe qu'en 3 portes, l'AX possède pour point commun avec la "4L transalpine" d'avoir été déclinée en version 4x4, celle-ci ayant connu un franc succès dans les régions montagneuses, grâce à son efficacité assurée par son poids plume.
Ainsi, aujourd'hui encore, l'AX continue de séduire les jeunes permis, faisant figure de première voiture idéale, par sa facilité de conduite et le budget mini qu'elle réclame.
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