C'était le week-end dernier sur un tracé du Mans qui recevait les 24 heures camions et au vu du spectacle présenté, on peut dire, qu'à sa manière, la « Racecarseries » a fait, elle aussi, dans le lourd. Certes, il s'agît là à la base d'une discipline du sport-automobile, mais la joyeuse troupe que Jérôme Galpin a amené cette saison sur les circuits gaulois nourrit également l'ambition d'insuffler un certain état d'esprit dans le paddock, fait de convivialité exacerbée par de joviales représentations annexes.
Au Mans, on avait mis les petits plats dans les grands en rappelant opportunément la racine américaine de la démarche, mais en s'appuyant aussi sur un certain Laurent Wolf, star internationale des platines et du rythme, à l'enthousiasme communicatif et au coup de volant aussi généreux qu'efficace. L'homme ne fait pas dans la minauderie sur la piste tandis que le soir il a su enflammer le public en inondant le site de ses watts endiablés.
Certes, au milieu de ces couleurs, strasses et paillettes, il y a eu deux manches disputées avec ses gros V8 que l'on aimerait cependant entendre rugir un peu plus. L'une enlevée par Sylvain Noël et l'autre par Lucas Lasserre. Pour les initiés c'était là l'essentiel mais pour ceux venus en famille ou entre amis d'abord prêts à en prendre plein les mirettes avant de regarder les chronos, cela n'était qu'une partie du spectacle. Si bien qu'en partant tout le monde était content. Et c'est peut être bien ce pari qu'est en train de gagner Jérôme Galpin.
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