Même si nous passons peu de temps dans les transports par rapport à toutes nos autres activités quotidiennes, il est certain que nous nous exposons chaque jour à une pollution importante. Alors comment améliorer la qualité de l'air dans nos modes de transports ?
C'est la question que se pose le CSHP, le Conseil Supérieur de l'Hygiène Publique, qui vient de rendre public un rapport intitulé « Qualité de l'air dans les modes de transports ». Le CSHP reconnaît que le temps passé dans les transports est relativement court ; toutefois, le citadin s'expose lors de ses déplacements à de fortes concentrations de polluants atmosphériques, par rapport à celles auxquelles il est soumis dans les autres milieux qu'il fréquente. Le CSHP estime alors qu'il faut se préoccuper de la pollution atmosphérique urbaine, afin de prendre les mesures qui s'imposent pour rétablir une qualité de l'air satisfaisante. Ces mesures passent entre autres par la réduction des émissions de gaz automobiles et l'élimination des véhicules les plus anciens.
Dans le but de réduire l'exposition des usagers, le Conseil suggère d'abord de réfléchir la conception des systèmes de ventilation, d'aération et de climatisation des véhicules. Ensuite, le CSHP propose d'étudier, et cela dès la conception du véhicule, les aménagements à réaliser pour réduire l'exposition aux polluants.
Concernant les transports en commun ferroviaires souterrains, le Conseil recommande notamment la ventilation réfrigérée dans les rames et la surveillance assidue de la qualité de l'air. Enfin, le CSHP propose d'étudier l'évolution de l'exposition des citadins aux polluants atmosphériques lors de leurs déplacements en fonction de la composition du parc roulant, tels que le type de véhicule et de motorisation, les techniques de recyclage et de dépollution...
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